ANAÏS BOUDOT
Née à Metz en 1984, Anaïs Boudot est photographe, diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2010 et du studio du Fresnoy en 2013. Elle est représentée par la Galerie Binome à Paris. Entre 2016 et 2017, elle est membre de l’Académie de France à Madrid, la Casa de Velázquez. Elle poursuit un travail autour des processus d’apparition de l’image et explore différentes techniques photographiques.
MARINE DELOUVRIER
Marine Delouvrier est née en 1991 à Paris. Architecte et dessinatrice, elle se consacre essentiellement à l’illustration du patrimoine et à la peinture. Elle s’intéresse depuis plusieurs années au patrimoine rural espagnol et à l’intégration de certaines de ses « architectures déshabitées » dans le paysage. Actuellement membre de la Casa de Velázquez, elle y développe un projet de dessin et de peinture sur les villages de pierre noire de la Sierra de Guadalajara.
HERVÉ SIOU
Hervé Siou est né à Tarragone en 1988. Il a grandi en France mais vit actuellement dans un petit village du Priorat (Catalogne). Il est l’auteur d’une thèse doctorale en histoire consacrée à la construction des nationalismes en Espagne à l’époque contemporaine (Sciences Po Paris) et a été membre de la Casa de Velázquez entre 2015 et 2017. Passionné par l’Espagne rurale, il est à l’initiative du projet Espagne déshabitée. Il est l’auteur des textes, des entretiens et des voyages sonores.
MARIE BONNIN
Après des études en littérature, Marie Bonnin a intégré l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Elle y développe un goût pour l’expérimentation et le mélange des techniques d’impressions ainsi qu’une sensibilité pour le livre et l’objet imprimé. Elle grave, dessine et imprime des paysages et des forêts en s’inspirant de la nature qui l’environne et de la littérature. Elle se trouve actuellement en résidence à la Casa de Velázquez.
ERNESTO CASERO
Ernesto Casero est diplômé des Beaux Arts et artiste visuel. Dans son travail, il emploie essentiellement le dessin mais il se sert aussi du collage, de la sculpture ou de la vidéo. Pour Espagne déshabitée, il a réalisé une pièce composée de 8 dessins (crayon sur papier, 25 x 35 cm) basés sur des fragments des photos d’Anaïs Boudot. Ils cherchent à communiquer une certaine idée de l’absence à travers l’attention portée à de petits détails du paysage.
BENOÎT COQUIL
Benoît Coquil est docteur en littérature latino-américaine et s’intéresse surtout aux productions argentines des XXe et XXIe siècles. Il parle espagnol comme un porteño et reprend sans problème l’accent de son Finistère natal quand il revient au pays. Il aime aussi beaucoup l’écriture de fiction et l’art rupestre, alors quand il ne fait pas de la gravure sur bois ou sur métal, il écrit des micro-récits, parfois sur des hommes qui gravent des bonshommes sur la pierre à Solanell.
CHARLES-ÉLIE DELPRAT
Charles-Élie Delprat. (Paris, 1987). Après un Diplôme d’architecture à l’ENSA Paris-Belleville en 2012 et une année de DSA architecte urbaniste (2014-2015), il bifurque vers une pratique plus autonome de peinture, gravure et dessin. Il est lauréat du prix de dessin de l’Académie des Beaux-Arts (2014) et il a également été membre de la Casa de Velázquez (2015-2016). Le dessin, la gravure et la peinture sont pour lui une façon d’observer, avec une certaine empathie, le monde et sa réalité parfois brutale et disgracieuse. Pour Espagne déshabitée, il a été présent à partir de la quatrième étape.
ENEKO HIRIART
Eneko Hiriart est chercheur au CNRS. Archéologue et numismate, il s’intéresse aux sociétés de l’Europe celtique et aux monnaies anciennes. Après son doctorat obtenu en 2014 à l’Université Bordeaux Montaigne, il décroche plusieurs contrats de recherche post-doctoraux. Il a également été élève de l’École Supérieure d’Art de Bayonne (aujourd’hui ESAPB). Il poursuit actuellement ses créations plastiques à travers, notamment, la réalisation de peintures, graphismes et carnets de voyages. Pour Espagne déshabitée, il a pris ses pinceaux à Atlanterra.
MANEL
Dans Quelque part de pierre, Manel propose de répondre sous forme de poème aux dessins et photos rapportés des huit étapes du voyage. C’est à travers ces images qu’il a pris part au périple. Son inspiration a été également guidée par ses séjours en Catalogne, dans un petit village du nom de Margalef où il se rend régulièrement. Son écriture se situe donc entre ce village habité qu’il connaît, et cette Espagne déshabitée où il n’est jamais allé. Elle se fait l’écho de ces deux mondes et tisse des liens entre ce qui pourrait se ressembler un jour.
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